visite au bureau de Hambantota

A 09h00 précises le minibus du CCF nous attend devant l’hôtel avec Hemali et Kumara que nous retrouvons avec plaisir. Hemali me décrit succinctement le programme de la journée. Nous allons commencer par le bureau fédéral du district d’Hambantota qui couvre les projets de la région. Nous sommes reçus par Sunil Punchihewa,  manager fédéral qui nous présente son équipe. Elle est composée de vingt personnes pour gérer les sept projets du district. Quelques chiffres : ces 7 projets concernent près de 5000 familles. Tout cela n’est possible que grâce à une organisation sans faille. Nous sommes immédiatement frappés par le professionnalisme  des installations et des personnels. Les bureaux sont bien équipés, les dossiers rigoureusement classés. Nous ne sommes pas là pour une inspection mais cette visite est tout à fait rassurante. Mr Punchihewa nous invite à suivre une petite présentation sur vidéo projecteur avant de participer au briefing hebdomadaire de ses directeurs de projets. Auparavant, son assistante me présente les archives et me tend mon dossier de parrainage. J’ai la (bonne) surprise de retrouver tous les courriers envoyés à Sandeepa depuis août 2005. Le classeur commence par une fiche de suivi sur laquelle un graphique représente la planification des courriers. Je les félicite pour cette organisation et leur explique que je pourrai, s’il en était besoin, rassurer tous les parrains et marraines de France et d’ailleurs sur la gestion de leur dossier. Je profite de l’occasion pour obtenir des renseignements sur la mère de Sandeepa. Les informations restent vagues, elle a obtenu le divorce et a changé de région. J’ai toujours du mal à comprendre comment elle a pu abandonné sa fille à l’été 2006, mais je ne connais pas son parcours et j’imagine qu’elle n’a pas eu le choix, qu’elle aime toujours sa fille. J’espère que Sandeepa qui n’a jamais connu son père, retrouvera un jour sa mère. En attendant elle a ses grands-parents et un parrain. La présentation me permet d’en savoir un peu plus sur le projet N°1392 auquel est rattaché Sandeepa. Il a débuté en 1993 et concerne 1050 enfants dont 835 sont parrainés (avis aux amateurs…). Le projet est sensé se poursuivre pendant encore 12 ans. Je ne peux m’empêcher de penser à ce qui arrivera ensuite. Mr Punchihewa nous présente ensuite la nouvelle organisation « Ruhunu Wellassa Area », affiliée au CCF depuis 2005. Sans entrer dans les détails, on sent bien la volonté d’optimiser les différents fonctionnements. Cela inclut la création de comité de parents, à raison de un représentant pour dix familles ; c’est le cas de la grand-mère de Sandeepa, Malani. Les procédures et outils de traçage, financier et autres sont également renforcés. Nous suivons avec attention cette présentation en dégustant le thé qui nous est servi puis rejoignons le briefing des directeurs.

La première chose qui nous frappe c’est la jeunesse de ces collaborateurs. Ils ont tous entre 25 et 30 ans. Sont également présents à la réunion, les responsables de projets, de la santé et de l’enseignement. Nous prenons place auprès du manager général, un peu en « guest stars » !

 Mr Punchihewa nous présente rapidement et nous invite à poser des questions si nous le désirons. Je leur demande ce, d’après eux constitue le plus gros obstacle à leur action. Je m’attends à ce que les problèmes de budget soient mis en avant mais après quelques hésitations, un des directeurs nous dit que c’est l’impatience des populations qu’il faut gérer au quotidien. Ils en veulent plus et plus vite bien souvent. Des aides financières directes sont aussi réclamées, ce qui ne cadre pas avec le fonctionnement du CCF basé sur le partenariat.

Un autre me signale que le manque de parrain pose également problème ; de nombreux enfants ne bénéficient pas de ce lien direct, particulièrement apprécié de tous. Quelques désistements de parrains ou de marraines sont également à déplorer, mais ce n’est heureusement pas fréquent. Juste retour des choses, on me demande ensuite quelle a été ma motivation pour entamer ce parrainage. Je leur explique alors que cette idée me trotter dans la tête depuis quelques temps et que lors du tsunami de 2004 les choses s’étaient naturellement mises en place. Je leur confirme alors notre grande satisfaction et notre certitude de poursuivre avec eux cette belle aventure. Je prends l’engagement de faire tout mon possible pour trouver d’autres parrains et marraines. Ce site en est un des moyens, j’invite tous ceux qui s’interrogent  sur le sujet à découvrir le site de  Un enfant par la main . Je me tiens à leur disposition pour compléter mon témoignage et répondre à leurs questions par l’intermédiaire de la rubrique  Contact . Je les invite également à consulter la rubrique Principe du Parrainage . Nous prenons congé et rejoignons alors le minibus pour commencer la tournée de visites.

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